UN OPÉRA POUR TROIS ROIS
A Versailles entertainment for Louis XIV, XV, XVI.
Works by Lully, Rameau, Gluck et al.

CD I
Première Partie

01 Ouverture (Lully – Les Plaisirs de l’Île enchantée) 1:36
02 Choeur : « Dans ce paisible séjour » (Rameau – Hippolyte et Aricie) 1:13
03 Duo : « Quels sons ! quel bruit soudain » (Destouches – Issé) 2:02
04 Ritournelle (Mondonville – Les Fêtes de Paphos) 0:39
05 Choeur et récit : « Dieux ! Quel succès ! le monstre perd la vie ! » (Destouches – Issé) 1:05
06 Trio et choeur : « Que ces rois chéris des mortels » (Destouches – Les Stratagèmes de l’Amour) 3:20
07 Bourrée (Lalande – Les Folies de Cardenio) 0:42
08 Marche (Jean-Baptiste Lully – Le Bourgeois gentilhomme) 1:13
09 Récit et choeur : « Quel nuage en ces lieux vient se précipiter ? »
(Colin de Blamont – Zéphyre et Flore) 2:03
10 Orage (Rameau – Platée) 1:55
11 Récit et choeur : « Dieu cruel, vous voyez mes pleurs » (Colin de Blamont – Zéphyre et Flore) 1:49
12 Air : « Vents furieux, tristes tempêtes » (Rameau – La Princesse de Navarre) 3:04
13 Prélude et choeur : « Obéissons à notre maître » (Dauvergne – Le Retour du printemps) 3:40
14 Récit et choeur : « La volonté du ciel va se faire connaître »
(Dauvergne – Le Retour du printemps) 3:12
15 Air et choeur : « Viens, Amour, quitte Cythère » (Leclair – Scylla et Glaucus) 5:13
16 Symphonie (Rameau – Les Surprises de l’Amour) 2:40
17 Récit, trio et choeur : « Pour vous dont je reçois et l’encens et les voeux »
(Leclair – Scylla et Glaucus) 2:39
18 Chaconne : « Divin Bacchus, tes fureurs » (Royer – Le Pouvoir de l’Amour) 9:35

CD II
Deuxième Partie

01 Ouverture (Dauvergne – 2e Concert de symphonie) 2:48
02 Air et choeur : « Liberté charmante » (Mondonville – Le Carnaval du Parnasse) 4:00
03 Duo : « Quoi ! vous m’abandonnez, mon père ! » (Philidor – Ernelinde, Princesse de Norvège) 2:44
04 Duo : « Souverain maître des dieux » (Bury – Les Caractères de la Folie) 1:25
05 Combat (Rameau – Castor et Pollux – 1770) 0:55
06 Choeur : « Que tout gémisse » (Rameau – Castor et Pollux – 1770) 2:21
07 Air : « Tristes apprêts, pâles flambeaux » (Rameau – Castor et Pollux – 1770) 3:52
08 Duo et choeur : « Amour, c’est trop troubler mon âme » (Dauvergne – Canente) 2:34
09 Choeur : « Régnez, divin sommeil » (Piccinni – Atys) 3:30
10 Prélude, tempête, récit et choeur : « Grands dieux ! soyez-nous secourables »
(Gluck – Iphigénie en Tauride) 5:54
11 Danse des Peuples (Gluck – Iphigénie en Tauride) 0:37
12 Air : « Ô malheureuse Iphigénie » (Gluck – Iphigénie en Tauride) 3:43
13 Prélude, récit et choeur: « Quel éclat dans ces lieux » (Rebel et Francoeur – Ballet de la Paix) 3:05
14 Symphonie (Destouches et Dauvergne – Callirhoé – 1773) 1:59
15 Air des Sauvages : « Forêts paisibles » (Rameau – Les Indes galantes) 4:22

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About this album

For approaching a century and a half in France – across the reigns of Louis XIV, XV and XVI – the Palace of Versailles played host, both indoors and outdoors, for an extraordinary sequence of dramatic musical performances. Un Opéra pour trois rois, conducted by György Vashegyi, represents the legacy of that time, a specially constructed operatic entertainment drawn from works by composers from Lully to Gluck, commissioned – and even, on occasion, performed – by kings, their queens and inamoratas.

There are plenty of firm favourites here – Rameau’s “Tristes apprêts” (Castor et Pollux) and “Forêts paisibles” (Les Indes galantes), but one of the additional attractions of this double-disc extravaganza released by Glossa is the chance to hear music of quality by hitherto woefully ignored compositions (Le Retour du printemps, Antoine Dauvergne, Les Caractères de la Folie, Bernard de Bury or Le Pouvoir de l’Amour, Pancrace Royer), all demonstrating the depths of quality still waiting to be rediscovered. And there are selections to be had from operas by Mondonville, Destouches, Leclair and Francoeur and Rebel as well. Further attractions are the performances from the three soloists (each adopting the role of an allegorical figure for the event): Chantal Santon-Jeffery, Emöke Barath and Thomas Dolié, along with Vashegyi’s Purcell Choir and Orfeo Orchestra. In his booklet essay, Benoît Dratwicki draws on his immense knowledge in order to set the scene in the royal residence of Versailles for this imaginary fête musicale of lyricism and duets, music both sombre and joyful, symphonies and orages.