ALESSANDRO STRIGGIO Messe à 40 voixLes Aventuriers de la messe perdue
Le Concert SpirituelHervé Niquet
GVD 921624. 1 DVD
Français sans sous-titres
In French only. No subtitles
—
Le Concert SpirituelHervé Niquet, direction
LES AVENTURIERS DE LA MESSE PERDUEDocumentaire de Laurent PortesProduit par Jean-Baptiste Jouy Une coproduction Step by Step Productions - Centre National de la Cinématographie - Mezzo Avec la participation de France Télévisions © 2011 Step by Step Productions / CFRT / Mezzo
ALESSANDRO STRIGGIO: MESSE À 40 VOIXFilm d’Olivier SimonnetProduit par Jean-Baptiste Jouy Enregistré à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Palais de Chaillot, Paris, en août 2011 Une coproduction Step by Step Productions - Le Concert Spirituel - Mezzo Avec la participation de France Télévisions © 2011 Step by Step Productions / Le Concert Spirituel / Mezzo
Durée totale 2:05 PCM - stéreo PAL couleur 16:9 DVD toutes zones
Buy this product
LES AVENTURIERS DE LA MESSE PERDUE Documentaire de Laurent Portes
01 Redécouverte 02 Striggio et son temps 03 Secrets de fabrication 04 Transcription 05 Spatialisation 06 Voyage de Striggio 07 Instrumentarium 08 Disparition 09 Recréation
ALESSANDRO STRIGGIO: MESSE À 40 VOIX Film d’Olivier Simonnet
01 Plain chant : Beata viscera 02 Orazio Benevoli (1605-1672) : Laetatus sum 03 Orazio Benevoli : Miserere 04 Francesco Corteccia (1502-1571) : Bonum est confiteri Domino 05 Francesco Corteccia : Gloria Patri 06 Alessandro Striggio (c.1536-1592) : Kyrie, Missa sopra Ecco sì beato giorno 07 Alessandro Striggio : Gloria, Missa sopra Ecco sì beato giorno 08 Francesco Corteccia : Alleluia 09 Alessandro Striggio : Credo, Missa sopra Ecco sì beato giorno 10 Orazio Benevoli : Magnificat 11 Alessandro Striggio : Sanctus, Missa sopra Ecco sì beato giorno 12 Alessandro Striggio : Benedictus, Missa sopra Ecco sì beato giorno 13 Claudio Monteverdi (1567-1643) : Memento à 8 voix 14 Improvisation d’orgue 15 Alessandro Striggio : Agnus Dei, Missa sopra Ecco sì beato giorno 16 Francesco Corteccia : Tu puer propheta Altissimi 17 Alessandro Striggio : Ecce beatam lucem
Striggio... ce n’était même pas un rêve ; c’était la grande partition qui ne rentrait dans aucun tiroir, que je rangeais sous les armoires et que j’emportais à chaque déménagement depuis plus de vingt ans.
C’était le « monument » que je lisais de temps en temps en me disant : « Dieu que c’est beau ! Mais jamais je ne pourrai monter cette incongruité géniale avant de mourir. » C’était le truc insensé auquel il fallait renoncer.
Et puis sont arrivées ces quatre journées de répétition, et l’énergie féroce de chacun à participer à cet événement qui ne se reproduira pas de longtemps. Et la tournée, chaleureuse, joyeuse, concentrée, intense s’est déroulée avec ces concerts où chacun selon son caractère se retrouvait, qui pleurant, qui euphorique, qui ébahi ou dans un autre monde. Mais plus encore, la stupeur du public, anéanti par ce monolithe, nous a confirmé l’impact psychologique que peuvent avoir les œuvres de Striggio sur un auditoire. J’ai rarement vu des salles entières sortir de concert presque silencieuses, les yeux étranges et la tête dans les étoiles. Le bonheur ! Striggio, avec la mathématique, a donné corps au bonheur.
Tout d’abord un grand merci à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à François de Mazières et toute son équipe qui ont rendu le tournage possible en ce lieu si fragile et inspirant. En septembre 2010, nous avions donné le Requiem de Pierre Bouteiller dans la galerie de la Cité de l’architecture et du patrimoine. Énorme surprise ! L’acoustique y était superbe, généreuse et précise. Il nous a fallu à peine quelques minutes pour faire le son du groupe, là où il nous faut d’habitude quarante-cinq minutes. Rarissime... Lorsque qu’Olivier Simonnet m’a demandé où enregistrer le DVD, je n’ai pas eu une seconde d’hésitation. D’autant que ce lieu est le premier musée parisien que j’ai visité, moi, petit provincial de 11 ans, il y a... ouhlala !
Il me faut remercier tous ceux et celles qui ont permis la réalisation de cette folie, aussi bien les programmateurs prenant le risque de mettre à l’affiche un italien inconnu, que les musiciens, mon équipe administrative et les mécènes qui nous ont fait confiance dans cette aventure.
Hervé Niquet