ANDRÉ-ERNEST-MODESTE GRÉTRY Andromaque Tragédie lyrique. Paris, 1780
Le Concert Spirituel Hervé Niquet
GES 921620-F
Un collectif autour de l’opéra « Andromaque ». Contributions de Laura Naudeix, Benoît Dratwicki, Buford Norman et Alexandre Dratwicki. Avec la collaboration du Centre de Musique Baroque de Versailles et du Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française. Édité par Benoît Dratwicki.
Édition limitée et numérotée à 2800 exemplaires
1 Livre + 2 CDs
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Performing artists
Chœur et Orchestre du Concert Spirituel Les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles Hervé Niquet
Andromaque: Karine Deshayes Hermione: Maria Riccarda Wesseling Pyrrhus: Sébastien Guèze Oreste: Tassis Christoyannis Phœnix, Un Grec: Matthieu Heim Une Grecque: Élodie Hache Un Grec: Edmond Hurtrait
Production details
Enregistré dans la salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en octobre 2009 Prise de son: Manuel Mohino assisté de Harry Charlier Direction artistique: Dominique Daigremont Design: Valentín Iglesias Production exécutive: Carlos Céster
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ANDRÉ-ERNEST-MODESTE GRÉTRY Andromaque
CD I Ouverture Acte premier
CD II Acte deuxième Acte troisième
About this CD
Aux côtés du Centre de Musique Baroque de Versailles et du Palazzetto Bru Zane, Hervé Niquet et Le Concert Spirituel poursuivent la redécouverte d’ouvrages lyriques oubliés en se mesurant cette fois à la musique de la fin du Siècle des Lumières, avec Andromaque (1778), l’unique tragédie lyrique d’André-Ernest-Modeste Grétry (1741-1813). Connu surtout par ses opéras-comiques légers, le compositeur s’orienta à la fin de sa carrière vers un style de plus en plus héroïque dans la veine de Méhul et Cherubini. Dès 1778, il signe cette ambitieuse tragédie lyrique pour l’Académie royale de musique, au style fort éloigné de ses ouvrages contemporains destinés à la salle Favart. Créée deux ans plus tard alors que Gluck quittait définitivement la France, l’œuvre témoigne de la sensibilité d’une époque de changements tiraillée entre la nostalgie des grandes heures du règne de Louis XIV et le culte de la modernité et du progrès. Elle superpose ainsi au texte à peine retouché de l’ Andromaque de Racine (1667), une musique aux ambitions déjà « romantiques », dont les accents proprement inouïs habillent les passions de l’ancien âge classique d’un nouveau relief. Jamais redonnée depuis sacréation, Andromaque révèle aujourd’hui toute la modernité de l’école française à la veille de la Révolution et s’impose sans doute comme l’un des traits d’union les plus singuliers et les plus inattendus entre baroque et romantisme. Pour mettre en valeur l’originalité de cette œuvre, le présent ouvrage associe des textes de spécialistes au premier enregistrement jamais réalisé.